jeudi 6 avril 2017

Politique


En cette période de campagne électorale pour les élections présidentielles, il est temps de s'intéresser à la politique locale et régionale pour comprendre comment votent nos concitoyens de Lattes.

Elections municipales à Lattes

Au niveau de la commune de Lattes, les dernières élections municipales datent de 2014. Un premier tour comme au second tour, 3 listes se sont affrontées:
  • La liste divers gauche de Cyril Meunier a recueilli 49.07% au 1 er tour et 50,50% au second. Elle a obtenu 25 sièges.
  • La liste de l'union de la Droite conduite par Jean-Noël Fourcade a recueilli 34,08% des voix au 1 er tour et 38,07% au second. Elle a obtenu 6 sièges.
  • La liste Front National conduite par Christian Clausier a recueilli 16,85 % au 1 er tour et 11,43% au second. Elle a obtenu 2 sièges.

En conséquence de ces résultats, Cyril Meunier, 55 ans actuellement, a été élu maire de Lattes. C'est en fait sa 3 ème élection, puisqu'il est maire de Lattes sans discontinuité depuis 2001. A noter qu'en 2002 il prétendait ne vouloir faire que 2 mandats. Les statistiques le classent comme divers gauche, car tout en se présentant sans étiquette partisane, il est proche de la majorité "fréchiste" de Montpellier, formée au départ de dissidents du parti socialiste. Mais on peut observer qu'il n'a parrainé aucun des 11 candidats à la présidentielle de 2017 et notamment pas soutenu Macron contrairement au maire de Montpellier.

La métropole de Montpellier-Méditerranée-Métropole 


La métropole de Montpellier qui englobe Lattes a été mise en place le 1er janvier 2015, en succédant à la communauté d'agglomération de Montpellier, conformément à la loi du 27 janvier 2014. Elle regroupe 31 communes et environ 450.000 habitants. La désignation des conseillers métropolitains avait été faite au moment des élections municipales de 2014, avec le même bulletin que pour désigner les conseillers municipaux. La règle de désignation des conseillers communautaires est en fait assez alambiquée et je ne suis pas sûr que les électeurs de 2014 aient eu vraiment conscience de désigner aussi des conseillers métropolitains, alors qu'en termes de budget et de compétences, la métropole a maintenant un poids plus important que les communes prises individuellement. 

Sur les 92 conseillers communautaires que compte la métropole, la ville de Montpellier en désigne la moitié soit 46, la ville de Lattes vient en seconde position et en désigne 5, ce qui est un peu étonnant car ensuite vient Castelnau-le-Lez qui en désigne 4, alors que cette commune-là a un peu plus d'habitants que Lattes. Les 28 autres communes n'en désignent chacune que 2 ou 1 conseiller.

Pour Lattes, les conseillers communautaires élus sont issus pour 4 d'entre eux de la majorité municipale: le maire Cyril Meunier, accompagné de Carole Donada, Rosy Buono et Eric Pastor. Le 5 ème représentant de Lattes est le leader de la liste de droite, Jean-Noël Fourcade. 

Cette assemblée métropolitaine a élu un président et 20 vice-présidents. On peut constater que ces désignations ne sont pas forcément marquées politiquement, mais correspondent plutôt à la volonté de représenter chaque commune dans l'exécutif de la métropole. Ainsi le président est Philippe Saurel, maire de Montpellier. On peut noter que Cyril Meunier, maire de Lattes est 4ème vice-président, chargé de présider la commission Prévention et valorisation des déchets, propreté de l'Espace public. C'est lui qui a notamment été responsable de la réforme de la collecte des déchets au 1er janvier 2016 qui avait fait l'objet de polémiques dans la métropole, mais qui semble aujourd'hui digérée.


Philippe Saurel, l'homme fort de Montpellier aura 60 ans cette année. Il est maire de Montpellier seulement depuis 2014, donc dans son premier mandat, après avoir exercé comme chirurgien-dentiste. Il a été longtemps adhérent du parti socialiste, mais en est devenu un dissident lorsqu'il s'est présenté aux municipales de 2014 contre la candidate officielle du PS. Depuis il s'affiche comme sans étiquette et se retrouve souvent classé comme divers gauche. Il a annoncé son soutien à Emmanuel Macron pour les présidentielles, et aurait même intégré l'équipe de campagne de ce dernier.

Le département de l'Hérault

Les dernières élections départementales ont eu lieu en 2015. Elles avaient un mode de scrutin assez spécial où dans chacun des nouveaux cantons, il fallait élire par un même bulletin un binôme de conseillers départementaux formé d'un homme et d'une femme.  Le canton n°10, appelé canton de Lattes, dans lequel nous serons électeurs, comprend 5 communes: Lattes, Perols, Juvignac, Saint-Jean de Vedas, et Lavérune. 


Au premier tour des départementales de 2015, 5 binômes étaient candidats.

  • Le Front National représenté par Christian Clausier et Sylviane Gil est arrivé en tête avec 30.53% des voix. 
  • En seconde position, l'union de la droite représentée par Isabelle Guiraud et Jean-Pierre Rico a obtenu 28,67% des voix. 
  • En troisième la liste Divers Gauche, conduite par le maire de Lattes Cyril Meunier et Patricia Weber, a obtenu 26,63% des voix. 
  • Le Front de Gauche (Bernard LLedo et Régine Velay) a obtenu 7,19% des voix 
  • et Europe-Ecologie-Les Verts (Michel Lenthéric et Aurélie Mexandeau) a obtenu 6,98% des voix.
Au second tour, seules les 3 premières listes se sont maintenues, et la liste divers Gauche a bénéficié du report des listes Front de Gauche et Europe Ecologie-Les Verts pour l'emporter sur le fil avec 36,05% des voix, contre 34,39% pour la liste de Droite, et 29,57% pour le Front national. 


Les deux conseillers départementaux du canton sont donc d'une part Cyril Meunier, déjà cité comme maire de Lattes. Il était d'ailleurs conseiller départemental sortant de l'ancienne assemblée. D'autre part Patricia Weber, nouvellement élue en 2015 au département et qui n'exerce aucun autre mandat. On ne trouve pas beaucoup d'éléments biographiques concernant cette élue sur le web, mais elle semble basée à Juvignac, et même aurait été candidate sur la liste socialiste aux élections municipales de cette commune. Le Midi Libre lui donne aussi l'étiquette PS lorsqu'elle candidate avec Cyril Meunier.

L'assemblée départementale comprend 50 conseillers départementaux issus des 25 cantons de l'Hérault qui délibèrent en séance publique. Une particularité est que les 50 conseillers sont également tous membres de la Commission Permanente, qui, elle, délibère à huis clos entre les assemblées plénières. 

La majorité qui dirige le département est composé de 36 conseillers: 16 PS, 8 Divers Gauche de la tendance Philippe Saurel, 7 autres divers gauche, 2 Front de Gauche. L'opposition occupe 14 sièges: 6 pour le Front national, 4 pour Les Républicains, 2 pour l'UDI et 2 Divers droite.


La majorité a élu Kléber Mesquida, membre du PS, comme président du département. C'est un notable local de 72 ans, élu du canton de Saint Pons de Thomières tout à fait à l'ouest du département. Il y a 15 vice-présidents délégués, parmi lesquels on retrouve en 8 ème position Patricia Weber, élue du canton de Lattes, chargée des solidarités à la personne.

La région Occitanie


En 2015 la région Languedoc-Roussillon a fusionné avec la région Midi-Pyrénées. La nouvelle région a été baptisée Occitanie, après un processus de consultation des citoyens et un vote de la nouvelle assemblée. Son siège est à Toulouse, ce qui signifie que depuis cette date Montpellier a perdu son statut de capitale régionale. En réalité, comme dans beaucoup de ces nouvelles régions, les services de la région ont été partagés entre les deux anciennes capitales, et Montpellier accueille encore parfois des sessions du conseil régional dans son Hôtel de Région désormais sous-utilisé.

Comme le nombre de conseillers régionaux n'a pas diminué (158) par rapport à la somme des deux régions précédentes, ni les services qui comportent environ 6.600 agents (il est vrai à raison de 4.800 dans les lycées) et que les frais de déplacement et de gestion de cet ensemble n'ont pu qu'augmenter, on se demande bien où peuvent apparaître les économies qui étaient la motivation initiale de cette réforme. Pas étonnant qu'à peine la fusion des régions décidées, celles-ci aient réclamé une nouvelle taxe pour financer leurs dépenses. Heureusement la raison l'a (jusqu'ici) emporté.

Les élections régionales ont donc eu lieu en décembre 2015 sur des listes départementales à la proportionnelle. Ces listes comportaient 38 noms pour le département de la Haute-Garonne, le plus gros des 13 départements de cette grande région, mais suivi de près par l'Hérault qui désignait 31 conseillers, et ensuite le Gard avec 22. Ces trois départements fournissent donc près de 60% des sièges, le reste étant réparti entre les 10 départements restants.

Une des particularités de ces listes départementales, c'est qu'elles doivent être affiliées à une tête de liste qui est candidate pour présider la région. Cette tête de liste n'est pas forcément élue sur la liste départementale, pour laquelle on vote, mais peut l'être dans un autre département.

Au premier tour des régionales de 2015, il y avait 11 têtes de liste régionales, qui présentaient ainsi chacune une liste de candidats par département. On peut retrouver le détail de ces listes ici.

Notons que l'une de ces séries de listes était conduite par Philippe Saurel, le maire de Montpellier, sous le titre "Citoyens du Midi". Les autres têtes de liste régionales étaient respectivement: Dominique Reynié (Union de la Droite), Carole Delga (PS+MRG+MRC+GE), Jean-Claude Martinez (dissident du Front national), Christophe Cavard (une liste écologique et occitane), Gilles Fabre (Nouvelle Donne), Yvan Hirimiris (UPR - vous savez le parti de François Asselineau), Louis Aliot (Front national), Gérard Onesta (Verts et Front de Gauche), Damien Lempereur (Debout la France), Sandra Torremocha (Lutte Ouvrière).

Au premier tour, les listes arrivées en tête sont celles de 
  • Louis Aliot (Front national) avec 31,83 %
  • Carole Delga (PS) avec 24,41%
  • Dominique Reynié avec 18.84 %
  • Gérard Onesta (Verts) avec 10,26 %
Les autres listes font 5% ou moins et ne peuvent pas se maintenir au 2 ème tour. A noter que celles de Carole Delga et de Gérard Onesta fusionnent.


Au 2ème tour, les résultats sont
  • Carole Delga (PS et Verts) avec 44,81%.  Elle obtient 93 sièges.
  • Louis Aliot (Front national) avec 33,87%. Elle obtient 40 sièges.
  • Dominique Reynié (Droite) avec 21,32%. Elle obtient 25 sièges.

En conséquence, la présidente de la région Occitanie est Carole Delga (PS). A 46 ans, cette ancienne fonctionnaire territoriale, fille d'une femme de ménage, a déjà été maire de Martres-Tolosane (à 60 km au sud-ouest  de Toulouse), députée de la Haute-Garonne et secrétaire d'État chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Économie sociale et solidaire dans un gouvernement de Hollande. Là voilà présidente de l'une des grandes régions issues de la réforme de 2015. Son tropisme est naturellement beaucoup plus ancien et marqué vers Midi-Pyrénées que vers le Languedoc-Roussillon, ce qui crée une vigilance soupçonneuse de la part de Philippe Saurel. Régulièrement la chronique fait état de tensions et polémiques, voire de blocages. Les 15 vice-présidents sont issus de sa majorité. Parmi ceux-ci seule Béatrice Négrier, maire socialiste de Plaissan, est issue de l'Hérault. Elle est chargée de l'emploi, de la formation professionnelle et de l'apprentissage.

Pour se focaliser sur l'Hérault, qui est la circonscription dans laquelle nous serons appelés à voter, on peut observer que les conseillers régionaux élus par les électeurs de l'Hérault se répartissent comme suit:
  • 17 élus sur la liste Delga (PS)
  • 5 élus sur la liste Reynié (Union de la Droite)
  • 9 élus sur la liste Aliot (Front national)
Les commentateurs ont tous relevé un point: si la fusion des régions ne s'était pas réalisée, l'ancienne région Languedoc-Roussillon aurait sans doute élu un président du Front national, pas à cause de l'Hérault, où figure Béziers, et dont le maire Robert Ménard fait beaucoup parler de lui pour ses positions d'extrême droite, mais à cause des autres départements, notamment le Gard, où le Front national arrive en tête. Nous aurions donc pu habiter dans une région présidée par Louis Aliot, le compagnon de Marine Le Pen.

Elections européennes


Les dernières élections européennes se sont déroulées en 2014. Pour ces élections, la France, qui fournit 74 députés sur les 751 du Parlement européen - avant le Brexit - a été découpée en 8 circonscriptions. Dans chaque circonscription on vote à la proportionnelle à un tour pour une liste bloquée. Celle du Sud-Ouest comprenait les régions Aquitaine, Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées pour élire 10 députés européens. 

Profitant du mode de scrutin proportionnel, 25 listes se sont présentées dans cette circonscription. On citera ici celles qui ont obtenu des élus:
  • "Bleu Marine. Oui à la France, non à Bruxelles" , une liste du Front national conduite par Louis Aliot est arrivée en tête avec 24,71 % des voix. Elle a eu 3 élus.
  • "Pour la France, agir en Europe avec Michèle Alliot-Marie", une liste UMP conduite par Michèle Alliot-Marie a recueilli 18,51 % des voix et obtenu 2 sièges.
  • "Choisir notre Europe", une liste PS-MRG conduite par Virginie Rozière a recueilli 15,73% des voix et obtenu 2 sièges.
  • "Europe Ecologie", une liste Europe Ecologie-Les Verts conduite par José Bové a recueilli 11,48% des suffrages et obtenu 1 siège.
  • « UDI-MoDem Les Européens. Liste soutenue par François Bayrou et Jean-Louis Borloo » conduite par Robert Rochefort a recueilli 8,60% des voix et obtenu 1 siège.
  • "Front de Gauche" une liste conduite par Jean-Luc Mélenchon a recueilli 8,57% des voix et obtenu  1 siège.
On peut trouver sur le site de proxiti.info comment les électeurs de Lattes ont voté à ces élections européennes. On constatera qu'ils ont voté plus massivement pour l'extrême-droite (31,22% pour la liste Aliot) et pour la droite (21,26 % pour Alliot-Marie).

Elections législatives

 
Lattes fait partie de la 1ère circonscription de l'Hérault. Cette circonscription regroupe les cantons de Lattes, 3 cantons du sud de Montpellier (cantons 5, 6 et 8) et la commune de Villeneuve-les-Maguelone. On peut noter qu'il y a 9 circonscriptions pour le département de l'Hérault, qui envoie ainsi 9 députés (sur 577) à l'Assemblée nationale.



Les dernières élections législatives ont eu lieu en 2012. On peut retrouver l'ensemble des résultats par exemple sur le site de l'Express. Dans notre circonscription, au 1er tour est arrivé en tête Christian Jeanjean (UMP) avec 26,63% des voix.  En seconde position, Jean-Louis Roumeguas (Europe Ecologie Les Verts, soutenu par le PS) a obtenu 26,55% des voix. Ensuite Alain Jamet (Front national) a obtenu 18,12% des voix et en quatrième position, Cyril Meunier (DVG le maire de Lattes) a obtenu 12,69% des voix. Par rapport aux inscrits, il fallait obtenir 12,5% des voix au 1er tour pour pouvoir se maintenir. 


Donc ce 2ème tour s'est joué entre Jean-Louis Roumeguas, qui a été élu d'un cheveu par 50,10% des voix et Christian Jeanjean qui a eu 49,90 % des voix.

Pour ce qui est des prochaines élections législatives des 11 et 18 juin prochains, les manœuvres ont déjà commencé. S'agissant du PS qui a passé un accord avec Europe Ecologie Les Verts, la première circonscription sera réservée à un candidat Vert et le PS ne lui opposera pas de candidat. Europe-Ecologie Les Verts a investi Jean-Louis Roumeguas, le député sortant. En toute logique, il devrait donc être le candidat unique PS-Verts. 


La candidate investie par Les Républicains était Christine Darrigade, annoncée dès juin 2016. Mais il semble que cette circonscription ait été réservée aux centristes lors d'un accord LR-UDI. L'UDI a donc désigné comme candidat Joseph Francis, conseiller régional.  Cela dit, le succès de Fillon à la primaire de droite et du centre, et ensuite les différentes prises de distance avec Fillon, semblent avoir rebattu les cartes, et les choses peuvent encore évoluer. 

Pour le reste, on verra d'ici juin.

Elections sénatoriales


Bien que les élections sénatoriales soient au second degré, et ne mobilisent donc que les grands électeurs, il est intéressant de savoir qui nous représente dans la Haute Assemblée.  Les dernières élections sénatoriales ont eu lieu en 2014 dans l'Hérault. Le prochain renouvellement (par moitié) du Sénat qui doit avoir lieu à l'automne 2017 ne concernera donc pas l'Hérault, nos sénateurs étant élus jusqu'en 2020. 

Les quatre sénateurs élus en 2014 sont Jean-Pierre Grand (divers droite), François Commeinhes (UMP), Henri Cabanel (PS) et Robert Navarro (divers gauche). Ils sont élus à la proportionnelle où se présentaient des listes de 4 noms. Jean-Pierre Grand est en fait un ancien chiraquien et surtout juppéiste, qui a été exclu de l'UMP par Sarkozy à cause de ses positions sur les rapatriés. François Commeinhes est un notable du parti Les Républicains. Henri Cabanel est un élu PS qui s'est surtout intéressé à l'agriculture et à la viticulture. Robert Navarro est un ancien élu du PS, tendance Frèche, qui a été exclu du parti en raison d'un certain nombre de casseroles dans sa gestion de la fédération.

On voit donc que la représentation sénatoriale est très marquée par le poids du monde rural et d'un tissu de relations locales entre élus. Le vent de "dégagisme" qui souffle sur la classe politique française aura sans doute du mal à atteindre le Sénat.

Elections présidentielles



Les dernières élections datent de 2012. Je ne rappelle pas ici le résultat national que chacun connaît, mais je note les résultats obtenus dans la ville de Lattes, ce qui permettra des comparaisons avec le scrutin présidentiel maintenant très proche.


Au premier tour, les scores ont été les suivants parmi les électeurs lattois:



Au second tour, Nicolas Sarkozy a obtenu 59,1 % des voix à Lattes, contre 40,9 % à François Hollande.

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En résumé, Lattes est une ville plutôt à droite, mais dirigée par un maire de sensibilité à gauche, dans une métropole de même sensibilité, qui élit des conseillers départementaux et régionaux socialistes, et un député écologiste. Nul doute que les élections à venir seront très disputées.