samedi 30 avril 2016

Pic Saint Loup


Dans les guides touristiques sur Montpellier et ses environs figure en bonne place l'excursion au Pic Saint Loup.


Par exemple dans le Guide Vert du Languedoc, c'est l'un des circuits conseillés autour de Montpellier, mais seulement  pour les bons marcheurs en raison de quelques passages vertigineux. Au sommet du pic, le panorama est qualifié de magnifique, et bénéficie d'un classement deux étoiles, ce qui signifie que le site mérite un détour ( pour les automobilistes qui passeraient dans les environs).


Sur Tripadvisor, le Pic Saint Loup figure même en n°1 sur 99 des choses à faire à Montpellier !


Le Pic Saint Loup est en fait le point culminant à 658 m d'une longue arête qui domine les garrigues montpelliéraines. C'est un relief qui se voit de loin, et notamment depuis beaucoup d'endroits dans Montpellier.

Lorsque je cherchais un logement dans Montpellier et ses environs, j'avais été frappé de constater que la vue sur le Pic Saint Loup était l'un des arguments de vente les plus utilisés. Par exemple comme ici:



Il faut reconnaître que, vu de loin, le Pic Saint Loup est toutes proportions gardées pour Montpellier ce que la montagne Sainte Victoire est pour Aix-en-Provence. Seulement le Pic Saint Loup n'a pas vraiment trouvé son  grand peintre pour le rendre célèbre. On ne peut certes pas comparer Eugène Castelnau ou Vincent Bioulès avec l'illustre Paul Cézanne !


Pour savoir comment escalader ce fameux Pic Saint-Loup, j'ai fait des recherches sur le site web de l'office du tourisme du Grand Pic Saint-Loup. Le Grand Pic Saint Loup est une communauté de communes situées au pied du Pic, qui mène visiblement une action dynamique de promotion du tourisme dans la région du Pic. Mais si leur site web explique tout sur les hôtels, restaurants, activités et animations payantes, comme l'accrobranches, le vol à voile ou l'équitation, il a été assez difficile d'y trouver des indications précises sur l'escalade du pic, qui - elle - est gratuite et n'a donc pas de retombées économiques directes sur les villages environnants. En cherchant bien, on trouve cependant caché au fond d'une rubrique Les incontournables, une mention du sentier du Pic Saint Loup, où l'on apprend qu'un sentier part d'un parking à la sortie du village de Cazevieille, qu'il fait 6 km et une dénivelée de 364 m, et qu'il faut compter 2 h 30 pour le parcourir.


Nous sommes donc partis le 20 avril dernier, munis de baskets ou de chaussures supportant la marche sur des cailloux, et d'une provision d'eau. Le temps était agréable, avec de belles éclaircies, ce qui est sans doute un élément à considérer pour l'agrément de cette excursion, car par temps de pluie les roches calcaires sont annoncées comme très glissantes et dangereuses.


Evidemment Lattes étant au Sud de Montpellier et le Pic Saint Loup étant au Nord, il fallait choisir une route pour les relier. A l'aller, nous avons opté pour contourner Montpellier en prenant l'autoroute A9 jusqu'à Vendargues puis la RD 68. Au retour, nous avons pris la RD986 et traversé Montpellier. Bien que le premier trajet soit plus long de 10 km, il a été beaucoup plus rapide et plus agréable, d'autant que dans Montpellier un certain nombre de travaux et de chantiers nous ont compliqué la vie au retour.

Nous avons garé la voiture au parking de Cazevieille et avons donc emprunté le sentier indiqué. Le sentier lui-même, bien balisé, est un peu décevant, car fait de plusieurs kilomètres en montée assez linéaire, et très caillouteux.


En revanche, la vue et la végétation y sont superbes.






Arrivé à la chapelle près du sommet, on peut reprendre son souffle, avant d'admirer le panorama qui est bien sûr  censé nous couper le souffle ;-).


On y apprend quelques éléments sur la légende de Saint Loup, qui avec ses frères Guiral et Alban, n'a pas été très futé en amour puisqu'il est parti en croisade pour gagner les faveurs de sa bien aimée Irène et qu'au retour elle était morte de chagrin.


On peut alors approcher de l'arête de la montagne pour admirer le panorama, avec quelques avertissements qui donnent un peu de piquant à la promenade sur la crête.







Le panorama, comme indiqué est magnifique et vaut le détour, même si nous ne sommes pas certains d'avoir aperçu ce jour-là le mont Aigoual ou le mont Ventoux, ni de l'autre côté la mer Méditerranée. C'est cependant sur quasiment 360 ° un promontoire posé dans la garrigue où l'on voit la plaine du Languedoc et la Camargue  d'un côté, avec Montpellier bien visible, et de l'autre côté les Cévennes. La face Nord qui tombe verticalement dans un ravin est évidemment celle qui présente tous les dangers, mais offre une vue spectaculaire sur une seconde arête, celle du mont Hortus.


Cette arête du Hortus, qui prend la forme d'une grande falaise blanche, est le rebord méridional d'un petit causse. On pourrait d'ailleurs penser que  la montagne de Hortus (552 m de haut), qui se voit aussi de loin,  est encore plus caractéristique dans le paysage que le Pic Saint Loup, et mériterait davantage encore d'être comparée à la Sainte Victoire.


Si la montée du sentier du Pic Saint Loup a été pleine d'entrain, il faut reconnaître que la descente a semblé un peu plus pénible, notamment parce que nous n'avions prévu aucune victuaille pour se restaurer après l'ascension. Arrivés en bas, nous avons fait quelques détours dans les villages de la communauté de communes du grand Pic Saint Loup, très joliment aménagés au demeurant. Mais force a été de constater qu'aucune possibilité de restauration légère n'était prévue à l'heure un peu tardive de notre retour. Il faudra penser au pique-nique la prochaine fois que nous ferons une excursion dans la région.


Comme il faudra aussi penser à s'intéresser à la principale production agricole de cette région, qui est - comme presque partout dans le Languedoc - du vin. L'appellation Languedoc Pic Saint Loup est une dénomination géographique au sein de l'AOC Languedoc. Elle concerne du vin rouge et du rosé. On trouve aussi du vin blanc du Pic Saint Loup, mais apparemment il n'est pas concerné par l'AOC.



En résumé, la garrigue autour du pic est belle, le panorama au sommet du pic est magnifique. Dommage qu'il faille se taper 6 km de cailloux pour joindre les deux. Mais au moins avons-nous fait dès le premier trimestre de notre arrivée à Lattes la ballade que tous les vrais montpelliérains font au moins une fois dans leur jeunesse, et pourrons-nous maintenant participer à l'échange de souvenirs attendris  que l'évocation du Pic Saint Loup provoque toujours ici dans les dîners en ville.



samedi 16 avril 2016

Palavas



Quand nos visiteurs venus du Nord ou de l'Est veulent voir la mer Méditerranée, nous les emmenons généralement à la station balnéaire la plus proche de Lattes, à savoir Palavas-les-Flots.

Le site internet de la mairie de Palavas donne quelques indications à connaître sur  cette ville assez spéciale: d'abord que son nom vient du latin Palus Avis, qui signifie l'oiseau des marais. Ensuite que c'est une ville de 6.000 habitants, qui s'étend sur une langue de terre entre les étangs et la mer, et qui présente 7 km de plages le long de la Méditerranée. Depuis 1924, Palavas est classée station balnéaire et climatique.

Son personnage célèbre et emblématique est le dessinateur Dubout, vous savez celui qui dessine toujours des femmes grandes et grosses accompagnées de maris petits et maigres. Il n'est cependant ni né ni mort dans cette ville, mais en avait simplement fait dans les années 60 sa résidence secondaire.


Il a notamment caricaturé le petit train qui reliait Montpellier à Palavas depuis 1872. Il y a pour les nostalgiques des dessins de Dubout (mort en 1976) un musée  qui lui est consacré à Palavas. On peut noter d'ailleurs que l'une des plus grandes artères de Montpellier est aussi appelée avenue Albert Dubout, ce qui semble en faire un personnage aussi considérable que Jean Mermoz ou Albert Einstein !


Aucun train ne relie plus aujourd'hui Montpellier à Palavas. Il reste uniquement un petit train touristique qui parcourt la station balnéaire proprement dite. Pour relier Palavas à Montpellier, il y a un bus, la ligne 131,  qui circule entre Palavas et le rond point du Près d'Arènes  où passe le tram 4 à la station Garcia Lorca. Mais attention, ce bus ne fait pas partie du réseau TAM qui dessert l'agglomération de Montpellier. Il fait partie d'un réseau Hérault Transport et il faut acheter des billets spécifiques dans le bus.

Cette situation est due au fait qu'en 2005 Palavas-les-Flots a quitté la communauté d'agglomération de Montpellier, et ne fait aujourd'hui pas partie de Montpellier Méditerranée Métropole, ce qui fait qu'elle ne bénéficiera sans doute jamais d'une extension du tram comme l'explique un article des Echos, ni d'une desserte par les services de la TAM. Palavas-les Flots fait partie d'une communauté d'agglomération Pays de l'Or qui s'est organisée à côté et un peu en opposition à celle de Montpellier.

Pour les habitants de Lattes, ce bus n'est d'ailleurs pas opérant, car il ne s'arrête pas dans notre commune, et se rendre à la station Garcia Lorca en voiture serait aussi long que d'aller directement à Palavas.


Nous y allons donc en vélo ou en voiture. J'avais évoqué en janvier dernier la piste cyclable qui traverse l'espace  protégé du Méjean, et précisé en février qu'il fallait éviter de le faire quand souffle la tramontane. Ces derniers temps, nous y sommes plusieurs fois allés en voiture avec nos visiteurs.


Le trajet estimé par Google Maps est de 9 km par la RD 986 dite route de Palavas, une route à 2x2 voies qui relie Montpellier à Palavas-les-Flots en passant par Lattes. En temps normal on met 10 minutes, mais c'est une route parfois encombrée et alors le temps de trajet peut monter facilement jusqu'à 30 mn.


Dimanche dernier nous avons vécu une autre difficulté, interne à la station: il y avait un défilé de chars pour un carnaval assez décalé par son calendrier (après Pâques !) et son thème: les Popinos revisitent les insectes. Cela nous a bloqués dans notre voiture une bonne vingtaine de minutes dans une rue de Palavas sans pouvoir ni avancer ni reculer.


Quand tout va bien on arrive dans la ville par la RD 986, et là il y a une chose importante à savoir: la ville est coupée en 2 par le Lez canalisé, et il y a donc Palavas Rive Droite et Palavas Rive Gauche. Dans la ville il n'y a que 2 ponts pour passer d'un côté à l'autre: le premier est le pont sur la RD 62E2 tout de suite au premier grand rond-point à l’entrée de la ville, et ensuite une fois qu'on est dans le centre-ville  il n'y a plus que le pont qui relie le début des quais Georges Clemenceau et Paul Cuncq, les plus animés de la ville.


Pour les piétons, mais seulement certains jours, existe aussi un télésiège à l'extrémité des quais. Certains considèrent qu'il s'agit du plus court télésiège du monde !


Une fois arrivé à Palavas-les-Flots, il faut arriver à stationner. Il y a beaucoup de parkings et de places de stationnement tout au long du bord de mer. La ville indique qu'il y a 2.600 places. Aucune de ces places ne semble payante, et il y a seulement quelques secteurs commerciaux de zone bleue où le stationnement est limité à une demi-heure. Pour l'instant notre expérience est donc très binaire: soit la ville est calme et on trouve très facilement des places, même en bord de mer, soit c'est un jour de grosse affluence, pendant des vacances ou des jours fériés, ou comme dimanche dernier pendant le carnaval, et on n'en trouve aucune nulle part.


Nous sommes évidemment encore en phase de découverte de cette station balnéaire. Pour l'instant nous avons observé que la rive droite était principalement le siège du port de plaisance. C'est une promenade assez intéressante. On trouve aussi, au bout de cette rive droite, en arrivant sur le quai du Lez, le Casino de Palavas qui nous a servi de point de repère et de rendez-vous assez commode.


La rive gauche offre un front de mer plus classique sur des plages. Ce n'est évidemment pas la croisette de Cannes ou la promenade des Anglais de Nice, mais une station balnéaire plutôt populaire et familiale.


Un curieux règlement municipal se croit obligé de préciser que les narguilés y sont interdits.


Nous avons eu une expérience gastronomique de qualité au restaurant La Banane qui se situe tout au bout de la plage de la rive gauche. C'est un restaurant de poissons où l'on vous présente les arrivages du jour sur un plateau et on vous les prépare ensuite à la plancha, en les facturant au poids. Nous avons mangé à quatre un turbot entier de 1.600 kg, au désespoir du serveur qui trouvait que cela ferait des portions trop petites. Je ne sais pas si les convives trouvaient les portions trop petites, mais nous les avons tous trouvées délicieuses. Toujours est-il que  l'addition, elle, ne l'était pas - trop petite -  et l'attente pour la préparation du poisson non plus.


Pour manger des glaces, nous nous sommes arrêtés chez le glacier Catalan, au bout du quai de la rive gauche. Là on vous sert des coupes glacées énormes et très goûteuses.


Un autre point fort qu'il ne faut pas manquer le matin sur les deux rives du canal est la vente de poissons frais du jour, vendus devant les bateaux de pêche. Cela sent bon la mer et le poisson, et c'est tout frais. Si on vient en vélo, il faut cependant faire mieux que nous, qui n'avions aucun panier pour le transporter.


Enfin, on peut mentionner le Phare de la Méditerranée, qui est le monument de Palavas-les-Flots qui se voit de loin, même depuis l'espace du Méjean. C'est en fait un ancien château d'eau qui a été transformé en tour d’observation. Haute de 48 m, on peut franchir ses 10 étages par un ascenseur payant ou aller au restaurant panoramique situé au-dessus. En bas du phare se trouve l'office du tourisme, et parfois on peut y voir des expositions.

Allez, encore une de Dubout pour finir:




mardi 12 avril 2016

Footing

A Paris, j'avais l'habitude de faire un footing dans le bois de Boulogne en courant sur le chemin de ceinture du lac inférieur (le grand lac). Un tour faisant environ 2.500 m j'en faisais entre 1 et 5 à chaque fois, selon ma forme, le plus souvent trois en environ une heure.

J'ai retrouvé une boucle analogue à Lattes. Elle fait 2.300 m d'après l'application free pedometer sur iphone qui me permet de mesurer la distance parcourue. Je peux donc à nouveau doser mon effort en faisant entre 1 et 5 tours par séance.



Il s'agit du sentier de la cigogne blanche. Je le rejoins derrière le musée archéologique Henri Prades dans la zone agricole et naturelle qui s'appelait autrefois la prairie du Roi, et maintenant  "le domaine Saint Sauveur". Elle sépare la partie urbanisée de la ville de Lattes de la maison de la Nature et du site naturel protégé du Méjean. J'ai évoqué le site du Méjean dans un précédent article.













Un panneau rencontré plus loin indique que le sentier fait 6 km au total, mais je ne fais que la première boucle qui reste dans la zone dite domaine de Saint Sauveur, sans aller jusqu'à la maison de la nature ni dans l'espace protégé. Ma boucle fait bien les 2.300 m mesurés par pedometer.











On peut aussi étudier avec pas mal de détails ce sentier sur le geoportail d'IGN.


On peut remarquer que sur certaines cartographies angle-saxonnes, la première partie de mon circuit est appelée le sentier Saint Sauveur, par exemple sur BBBike ou cartogiraffe, et le sentier de la cigogne est son prolongement vers la maison de la nature.




Je pars donc depuis la RD 132, dite route de Pérols.

On passe ensuite entre deux petits cours d'eau, sans doute des roubines, petits canaux qui existent depuis des siècles pour drainer et dessaler les sols de cette région.











Le niveau d'eau dans les roubines est géré par de petits barrages qu'on appelle des martellières.



La roubine que je longe est bordée d'un magnifique alignement de platanes, régulièrement espacés. Certains semblent tellement vieux, creux, tourmentés, qu'on se demande comment ils peuvent encore être vivaces. Pourtant ils ont tous des branches jeunes et des feuilles.


Au bout d'un moment, disons après environ 600 m, il faut tourner à droite dans un petit chemin qui est cette fois bordé de platanes des deux côtés, et toujours encadré par des cours d'eau. Le Conservatoire du Littoral, qui gère l'espace protégé du Méjean, utilise ces cours d'eau et ces sentiers pour canaliser l'arrivée  du public sur l'espace du Méjean, sans avoir besoin de mettre des barrières ou des grilles. L'espace naturel semble donc très ouvert, mais n'est en fait accessible que par des sentiers bien délimités.



Quand on arrive à l'embranchement qui mène vers l'espace protégé, après environ 600 nouveaux mètres, il y a quand même une sorte de porte, avec des panneaux explicatifs sur le Méjean. Il est amusant de noter que les auteurs du panneau ont du corriger au typex blanc la flèche indiquant "Vous êtes ici".








Ma boucle de footing évite d'aller vers la maison de la Nature et continue à droite, en longeant les premières habitations du Sud de Lattes. On court cependant toujours dans la nature, au bord d'un ruisseau (ou roubine ?) où l'eau stagne un peu (attention aux moustiques en été), et où je croise souvent un couple de hérons blancs et des élevages de chevaux.


On passe l'imposant Mas de Prévost.




Ayant pris récemment en photos l'un de ces hérons blancs, j'ai pu faire une recherche sur internet et découvrir qu'il s'agit bien de l'espèce appelée communément "héron blanc de Camargue", mais plus scientifiquement l'aigrette garzette, comme on le voit sur le beau site de Joe Photographie. Celui que j'ai pris en photo mi -avril avait les 2 fines plumes qui caractérisent le mâle pendant la période nuptiale.

Encore 600 m plus loin, on arrive au bord du site archéologique, et notamment un lieu où les archéologues reconstituent un habitat protohistorique gaulois en terre. Le chantier n'est pas ouvert au public en hiver, mais on peu entrevoir l'aspect extérieur des habitations et s’inscrire pour une visite guidée en été.









Enfin on retrouve la route de Pérols, c'est-à-dire la RD 132, soit pour enchaîner une nouvelle boucle, soit pour arrêter le footing et rentrer à la maison qui n'est qu'à 300 m à pieds de ce point.









C'est donc plus facile qu'à Puteaux, où je devais prendre la voiture pour aller faire un footing, la sortir d'un garage assez compliqué à manœuvrer, rouler jusqu'au lac sans prendre de PV (cela m'est arrivé une fois pour avoir démarré trop rôt à un feu rouge!), se garer, et rentrer avec les mêmes difficultés. Si je faisais 1 h de footing, cela rajoutait au moins une demi-heure de trajet en voiture.






A Lattes, il n'y a aucun souci de ce genre.



En outre, on croise moins de monde qu'autour du bois de Boulogne, où il fallait faire attention à toutes les promenades familiales, avec des enfants qui font du tricycle ou jouent au ballon sur la route, si on venait le week-end, et aussi parfois contourner la fête foraine dite fête à Neu-Neu qui bloquait le circuit habituel. Ici, je n'ai rencontré que quelques rares promeneurs, et parfois un cavalier, ce qui oblige quand même à faire attention aux crottes de cheval.